Génodermatoses
Les génodermatoses sont des affections de la peau transmises génétiquement. L’équipe a pour objectif d’appréhender le potentiel offert par les dérivés cutanés de cellules souches pluripotentes humaines (kératinocytes, mélanocytes, fibroblastes) pour développer des applications thérapeutiques pour les Génodermatoses.
A l’aide de protocoles de différenciation des cellules souches pluripotentes humaines d’origine embryonnaire (hES ) ou induites à la pluripotence (hiPS) en cellules cutanées spécialisées, l’équipe développe deux axes de recherche principaux :
La modélisation pathologique :
L’objectif de cet axe est de générer des modèles in vitro de pathologies d’origine génétique, en différenciant des iPS porteuses de mutation dans un gène codant pour une protéine particulière impliquée dans une maladie. L’équipe travaille sur plusieurs pathologies, telles que l’Epidermolyse Bulleuse ou le vitiligo. Ces modèles sont ensuite caractérisés phénotypiquement et fonctionnellement pour aboutir à l’identification d’un phénotype pathologique. Ils peuvent être ensuite utilisés pour comprendre les mécanismes de la pathologie, ou comme modèle de criblage de molécules pharmaceutiques.
La thérapie cellulaire :
Ici, l’objectif est de développer des thérapies cellulaires pour la réparation cutanée. L’équipe se focalise en particulier sur le développement d’un produit composé de kératinocytes dérivés de cellules souches pluripotentes pour traiter l’ulcère de jambe chronique, notamment dans le contexte de l’ulcère drépanocytaire (Programme PACE). Dans un second temps, ce travail a ouvert la voie vers la complexification du produit, en incluant d’autres types cellulaires dérivés d’iPS, tels que des fibroblastes, afin d’améliorer l’efficacité de cicatrisation (Programme Genesis).
En parallèle, afin d’améliorer les rendements et maîtriser les coûts de production des produits de thérapie cellulaire un programme est développé dans le but d’établir un contrôle qualité en continu, non destructif et standardisé de la différenciation de ces cellules grâce à la microscopie holographique et au deep learning. (Programme Stellar).
Rencontre avec Jennifer : ALUMNI et chercheuse au laboratoire I-Stem
Venez lire l’ensemble de l’interview directement sur le site de l’Université d’Evry
Équipe
Christine BALDESCHI
Professeure des Universités (UEVE)
Arrivée en 2007, Christine est professeure à l’Université d’Evry. Elle développe à I-Stem des approches de thérapie cellulaire et de modélisation pathologique pour le traitement d’atteintes cutanées associées à des maladies génétiques à partir de dérivés de cellules souches pluripotentes.
Nathalie Holic
Maître de Conférences (UEVE)
Nathalie est maître de conférences à l’Université d’Evry et a rejoint I-Stem en 2017. Elle développe, grâce à son expertise en ingénierie du génome, des outils moléculaires innovants afin de créer des modèles cellulaires pour caractériser l’épidermolyse bulleuse simplex.
Manoubia SAIDANI
Ingénieure Associée (CECS)
Arrivée à I-Stem en 2008 dans l’équipe Génodermatoses, Manoubia participe au développement de modèles cellulaires cutanées dérivés de cellules souches pluripotentes. Ces modèles en 2D et 3D lui permettent de modéliser des pathologies cutanées comme l’epidermolyse bulleuse ou encore le vitiligo.
Sophie DOMINGUES
Ingénieure Associée (CECS)
En poste à I-Stem depuis 2011, Sophie participe au projet de thérapie cellulaire PACE de l’équipe Génodermatoses. Ce projet vise à développer une peau reconstruite en laboratoire qui pourra servir de pansement biologique pour traiter les ulcères cutanés liés à une maladie génétique.
Annabelle DARLE
Ingénieure Associée (CECS)
Annabelle a rejoint l’équipe Génodermatoses en 2015. Elle travaille sur les projets de thérapie cellulaire PACE et STELLAR. Elle s’intéresse également aux mécanismes de différenciation des cellules souches en kératinocytes par des techniques de biologie moléculaire.
Jennifer ALLOUCHE
Post-Doctorante (UEVE)
Après une thèse réalisée à I-Stem en 2015 sur le potentiel des cellules souches pluripotentes pour modéliser les maladies pigmentaires et un postdoctorat à Harvard sur la mélanogenèse, Jennifer est revenue à I-Stem en 2020. Ses recherches portent sur le développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour le vitiligo. Dans l’équipe genodermatose, elle est responsable depuis 2023 des modélisations pathologiques des troubles pigmentaires.
Tatiana SAOUDI
Ingénieure Associée (CECS)
Membre de l’équipe depuis janvier 2021, Tatiana travaille sur le projet Genesis, notamment sur la différenciation des cellules souches pluripotentes induites humaines en fibroblastes et les contrôles-qualité qui leurs sont associés.
Céline BOURE
Ingénieure Associée (CECS)
Membre de l’équipe depuis février 2021, Céline travaille sur le projet Genesis. Elle contribue au développement des procédés de différenciation cellulaire et des contrôles qualités associés des cellules et du produit final, pour la fabrication d’une peau artificielle.
Marion CHALOT
Chercheuse Associée (CECS)
Arrivée dans l’équipe en 2022 après une thèse réalisée au CEA, Marion est chercheuse associée et responsable du projet Genesis dans l’équipe Génodermatoses. Elle travaille sur la réalisation d’une peau artificielle à visée de greffe par ingénierie tissulaire.
Sabrina MARTINEAU
Doctorante
Arrivée dans l’équipe Genodermatose en 2019 en tant que stagiaire de Master 1, Sabrina a poursuivi son stage en Master 2 et a débuté un doctorat en octobre 2020. Son projet de thèse consiste à étudier les mécanismes moléculaires de l’Epidermolyse Bulleuse Simple grâce à un modèle de kératinocytes dérivées de cellules souches pluripotentes humaines.
Annaëlle SUISSA
Apprentie Ingénieure (CECS)
Annaëlle est étudiante en 6ème année de pharmacie. Elle a intégré pour l’année 2023-2024 le MASTER intitulé « Biotechnologies pharmaceutiques et thérapies innovantes » et effectue dans le cadre de ce master une alternance à I-Stem. Elle a rejoint l’équipe Génodermatoses afin de travailler avec Jennifer Allouche et Manoubia Saidani sur le passage en grade clinique du protocole de différenciation des iPS en mélanocytes pour la thérapie cellulaire du vitiligo.
Bénédicte DE MUYLDER
Technicienne de recherche
Assistante Ingénieur Inserm, arrivée à I-Stem en septembre 2023. Bénédicte participe aux différents projets de thérapie cellulaire et de modélisation de l’équipe Génodermatoses.
Collaborations
Programme epidermolyse bulleuse
Programme Stellar (financement BPI)
Programme Stellar (financement BPI)
Programme de thérapie cellulaire PACE
Programme de thérapie cellulaire PACE
Consortium GENESIS
Consortium GENESIS
Consortium GENESIS
Consortium GENESIS
Programme Vitiligo
Publications
Generating Functional and Highly Proliferative Melanocytes Derived from Human Pluripotent Stem Cells: A Promising Tool for Biotherapeutic Approaches to Treat Skin Pigmentation Disorders.
29 mars 2023
International journal of molecular sciences
Human-Induced Pluripotent Stem Cell‒Derived Keratinocytes, a Useful Model to Identify and Explore the Pathological Phenotype of Epidermolysis Bullosa Simplex.
01 octobre 2022
The Journal of investigative dermatology
Clinical Grade Human Pluripotent Stem Cell-Derived Engineered Skin Substitutes Promote Keratinocytes Wound Closure In Vitro.
29 mars 2022
Cells