Notre Histoire

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Notre Histoire

I-Stem est né en 2005 de la volonté conjointe de l’AFM-Téléthon et de l’INSERM de créer les conditions matérielles et humaines indispensables pour que les scientifiques français puissent rattraper le retard que la Loi dite de Bioéthique de 1994 leur avait fait prendre – en interdisant toute recherche sur l’embryon humain – dans l’exploration des potentiels thérapeutiques des cellules souches embryonnaires humaines.

Alors que les équipes américaines et européennes s’étaient lancées depuis 1998 sur cette piste, ce n’est qu’en août 2004 que la loi fut modifiée en France pour permettre ces recherches.

I-Stem était en gestation depuis plus d’un an dans cette attente, avec l’idée fondatrice que les forces scientifiques devaient être concentrées, géographiquement et sur une thématique bien cernée. Face au retard reconnu comme irrattrapable sur les mécanismes biologiques caractéristiques de ces cellules, le choix fut fait, en accord avec les deux tutelles, de passer immédiatement à l’étape ultérieure, l’application thérapeutique, et de cibler spécifiquement les maladies génétiques. Le nom d’I-Stem découla naturellement de cette ambition translationnelle (que beaucoup jugeaient alors tout à fait hors de portée…), ajoutant ainsi à « l’Institut des cellules Souches » une identité très caractéristique « pour le Traitement et l’Étude des maladies Monogéniques ».

L’aventure qui dure aujourd’hui depuis 18 ans a ainsi émergé de la convergence du pari scientifique d’un petit groupe de chercheurs appuyés par leur tutelle et de la volonté farouche des membres de l’AFM-Téléthon de promouvoir toutes les recherches susceptibles d’apporter des solutions aux patients.


Présentation Virtuelle du Laboratoire I-Stem from Amelie Peschanski.
 

Après un premier plan rédigé en 2004 qui posait les cadres d’une phase de 2 ans (2005-2006) pendant laquelle nous avons réalisé les tests de faisabilité préalables à la construction de l’Institut, la seconde phase a été préparée par un plan stratégique élaboré à la fin 2006.

Elle a duré trois ans (2007-2009) et a été marquée par la croissance, la structuration et la démonstration du succès de programmes pilotes.

La phase III, qui répondait à un plan stratégique élaboré fin 2009 et a duré jusqu’à 2015, a été une étape de stabilisation, ouvrant la voie à la concrétisation des espérances cliniques, à l’élargissement des indications pathologiques et à l’industrialisation des procédés.

La phase IV, sur la base d’un plan stratégique élaboré pour la période 2016-2020 a eu pour objectif principal de cette période d’apporter les preuves cliniques des concepts que nous développons depuis l’origine, en médecine régénératrice et en pharmacologie ciblée.

Après une période complexe de 2020 à 2022 pour raison de pandémie, nous abordons une nouvelle étape de notre développement stratégique, phase V : l’accélération pré-clinique et clinique & l’intégration des modèles tridimensionnels .

 

Phase I, 2005 - 2006

Période de lancement, formation de l’équipe et ouverture du laboratoire

La première équipe, composée d’une vingtaine de chercheurs,
correspondait à la première phase, de « lancement » qui a duré 2 ans.
Elle a été financée par quatre partenaires dont 3 associés institutionnellement (Inserm, UEVE, AFM) et le quatrième (Genopole) qui a donné son appui à l’opération. Pendant deux ans, nous avons regroupé une « équipe commando » pour répondre à trois interrogations essentielles et définir les grands principes sur lesquels fonder l’Institut à construire.

 

Phase II, 2007 - 2009

Croissance et démonstration de succès pilotes

Au cours de l’année 2006, les évaluations positives de l’Inserm et de l’AFM ont permis la création des deux entités administratives présentes jusqu’à ce jour à I-Stem, l’Unité Inserm 861 (mixte avec l’University d’Evry, UEVE) et le Centre d’Etude des Cellules Souches (CECS). Ces deux structures ont été réévaluées positivement au terme de la phase II, dans un calendrier cohérent avec l’élaboration du troisième plan stratégique de l’Institut.

La phase II a été marquée par une croissance très forte, tant en  ressources biologiques qu’en équipements, en nombre d’équipes et de programmes.

 

 

Phase III, 2010-2015

Cap sur les programmes d’application thérapeutique

A partir de 2010, le développement d’I-Stem s’est poursuivi sur la base d’un effectif stabilisé (entre 70 et 80 collaborateurs) atteint en 2009. L’objectif prioritaire mis en avant dans ce plan stratégique était la préparation du passage à l’essai clinique des résultats obtenus en pré-clinique par les équipes d’I-Stem. Il s’agissait donc précisément d’une phase de « recherche translationnelle ».

 

Phase IV, 2016 - 2021

Vers les preuves de concept cliniques validant nos approches pharmacologiques et de médecine régénératrice

Le 4ème plan stratégique d’I-Stem a coïncidé avec la migration de l’Institut dans des locaux flambant neufs, offerts par le Genopole dans le cadre du CRCT (Centre de Recherche Clinique et Translationnelle). Nous y occupons en propre 1600 mètres carrés, dont la moitié répartis en 4 zones expérimentales de 200 mètres carrés chacune, respectivement consacrées à la culture des cellules humaines (laboratoires confinés L2), à la biologie « sèche » (biochimie et biologie moléculaire), aux technologies robotiques de production et d’analyse, et aux secteurs support (microscopie, cryopréservation, serveurs, etc…). L’autre moitié du laboratoire est occupée par les secteurs bureaux (80 personnes), le magasin et les espaces de vie et de circulation. L’accès est, de plus, ouvert à une grande salle de conférence de 200 mètres carrés et à plusieurs pièces de réunion.

 

Phase V, 2022 - 2027

Accélération clinique et pré-clinique & intégration des modélisations 3D

Après une période complexe de 2020 à 2022 pour raison de pandémie, comme pour tout le monde, nous abordons une nouvelle étape de notre développement stratégique.